MONFAUCON AU FIL DE L’HISTOIRE JUSQU’AU XVIIIÈME SIÈCLE – SYNTHÈSE HISTORIQUE PAR MARIE BIROU (2007)
MONFAUCON-EN-BIGORRE AU XVIII° SIÈCLE PAR HENRI ABADIE (1928)
LIVRE D’OR – MONFAUCON – GUERRE DE 1914 – 1918 PAR HENRI ABADIE (1920)
RÉCITS DE MONFAUCONNAIS DURANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE 1939-1945
LE MONTEFALCONE DES ESCARGHOULÈS PAR JEAN VÉDÈRE (1957)
Quelques liens utiles :
Archives départementales de Monfaucon en Bigorre
Cahier de doléances de Monfaucon en 1789
SYNTHÈSE HISTORIQUE par Claude Bellard (2024)
Vestiges de la préhistoire
Le peuplement de la région qui correspond à la plaine de Bigorre et de l’Adour, aux collines du Gers et du Nord est du département des hautes Pyrénées, où se situe le village de Monfaucon est très ancien.
Dès la préhistoire, comme l’attestent de nombreux vestiges découverts en limite du Béarn (plateau de Ger), dans le Gers proche de Monfaucon (vallée de l’Arros), ou encore dans le département des Hautes Pyrénées (Sarrouilles, Sinzos) les hommes venaient chasser dans ce qui était encore à l’âge glaciaire une toundra. Mais il s’agissait alors de populations essentiellement nomades.
Plus tard furent érigés de nombreux mégalithes : dolmen et tumuli (Bartres, plateau de Ger), menhirs (comme celui de Ger, à la frontière avec le Béarn) ou cromlechs (un grand nombre de ces cercles de pierres est encore visible dans les premiers contreforts des montagnes). Ils attestent d’un peuplement significatif et majoritairement sédentaire de la région, par des peuplades essentiellement constituées d’agriculteurs et de pasteurs.
l’âge du Bronze
A l’époque de l’âge du Bronze, donc bien avant l’arrivée des romains, il semble que la région était déjà traversée de routes commerciales, notamment sur un axe Est-Ouest pour transporter le sel extrait dans les régions de Salies du Salat (à la limite de la Haute Garonne et de l’Ariège) ou de Salies de Béarn (Pyrénées Atlantiques), mais également sur un axe Nord Sud pour rejoindre la Garonne depuis le piémont Pyrénéen (voie de la Ténarèse). (à développer)
Pax Romana
Puis vient la période romaine. En 56 av.JC, Crassus reçut de César l’ordre de conquérir l’Aquitaine. Cette campagne voit la défaite des différents peuples aquitaniques unis contre l’envahisseur dans une bataille quelque part entre Aire sur Adour et Dax. A l’issue, ces peuples se soumirent, en particulier les Tarusates (Aire sur Adour), les Tarbelles (Tarbes), et le Bigerri (Vic en Bigorre ?), ou les Auscii (Auch). Toutefois, grâce à leur résistance opiniâtre, les populations montagnardes échappèrent encore un temps à la conquête[1].
Avec l’instauration de la paix romaine (Pax Romana) vont se développer dans la plaine de l’Adour de grandes villas, dont la richesse est attestée par les très nombreux vestiges retrouvés dans les secteurs de Rabastens, Vic en Bigorre et Maubourguet. A cet égard, il est vivement recommandé de se rendre à l’office de Tourisme de Maubourguet pour y visiter le petit musée archéologique et y admirer la fresque du dieu Océan, ou bien de se rendre au-dessus de Vic en Bigorre, à Saint Lézer pour y parcourir le sentier aménagé dans l’ancien Oppidum de Bigorra.
A l’image de ce que connurent certaines vallées des Alpes, on peut supposer que pour éviter les nombreuses inondations liées aux caprices de l’Adour et de ses affluents, des agriculteurs et des éleveurs vinrent s’établir sur les flancs des collines. Voilà peut-être l’origine du peuplement de ce qui deviendra le village de Monfaucon.
La motte féodale qui surplombe le quartier dit du château atteste d’une petite agglomération aux alentours de l’an mil. Puis viennent des traces écrites avec des Dénominations historiques[2] : Mont Faucoo (1285, Montre Bigorre).
de Montefalcone, latin (1300, Enquête Bigorre).
De Monte Falcone Castri Veteris et De Monte Falcone Castri et Uille Domini Regis, latin (1313, Debita regi Navarre).
ecclesia Montis Falconis, latin (1342, Pouillé Tarbes ; etc.).
Montfaucon, Mont Faucon (1429, Censier Bigorre).
Montfaucon (fin 18°s. Carte de Cassini).
Le nom du village associant les deux mots « Mont » et « faucon » est une dénomination féodale fréquente dans toute l’Europe latine. C’est pourquoi il existe de nombreuses localités portant un nom similaire en France, en Espagne et même en Suisse. Cette dénomination rappelle la vocation militaire du site.
C’est que Monfaucon se trouve aux frontières de l’Aquitaine, possession du roi d’Angleterre, et de l’Armagnac dont les seigneurs font allégeance au roi de France. Dès lors la plaine de l’Adour devient une zone d’affrontement.
D’ailleurs pendant la guerre de 100 ans, (à développer) le château est pris d’assaut et ruiné, puis le village mis à sac (à vérifier).par le Prince Noir, chef de guerre brutal et cruel, fils aîné d’Edouard III lors de sa campagne en Bigorre , (à développer).
(à poursuivre)
La période des guerres de religion
À COMPLÉTER
La peste du 17ème siècle
À COMPLÉTER
La révolution et Napoléon
À COMPLÉTER
Au 19ème, un village tourné vers les fournitures militaires
À COMPLÉTER
- La remonte
- Le vin
Le phylloxéra
A COMPLÉTER
Le 20ème siècle : impact des deux guerres mondiales ; l’exode rural.
À COMPLÉTER
-o=0=o-
[1] Pays des Nestes et de Comminges des origines à nos jours, Jacques Brau, éditions Mont Hélios , Pau 2020.
[2] D’après le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail18 qui rapporte les dénominations historiques du village.